LES RITUELS ET LE MARIAGE HINDOU

Les rituels hindous sont centrés autour de diverses cérémonies personnelles ou publiques. Le culte (puja) consiste surtout en une succession d’obligations quotidiennes marquées par des invocations. Chez lui, le pratiquant entretient un feu sacré devant lequel il fait des offrandes au dieu invoqué. La famille peut faire effectuer le rituel et les sacrements (samskara) par un brahmane, quelle que soit sa classe sociale.

Les samskaras marquent des rites de passage, de la naissance à la mort, en passant par l’initiation religieuse (upanayana) des jeunes garçons des classes supérieures, et le mariage, le plus important de tous. Les funérailles sont marquées par la crémation du corps du défunt.

Une partie du culte se déroule au temple. Le pratiquant adresse ses prières à une divinité de son choix à qui le temple est dédié. Il peut apporter des offrandes et réciter des prières. La construction d’un temple ne se fait pas au hasard et intervient après de savants calculs astrologiques et numérologiques. L’espace est divisé en 5 parties. Au centre du temple se trouve le « saint des saints » (garbhagriha) qui est la résidence du dieu pour qui le temple a été construit, puis une chambre interne (antaral), un vestibule central (madhya mandapa), un grand vestibule (maha mandapa) et un petit vestibule (ardha mandapa). Le « saint des saints » est surmonté d’un dôme (le shikara), symbole du Mont Meru, montagne mythologique qui soutient l’univers. À quelques rares exceptions, et bien que l’accès au temple soit permis à tous, seuls les hindous peuvent pénétrer dans le saint des saints. Les fidèles déambulent autour de ce dernier dans le sens des aiguilles d’une montre.

La représentation du dieu situé dans le saint des saints est traitée comme une personne. Elle est lavée, habillée et huilée. Lors des grandes fêtes, l’idole, ou une copie, est sortie du temple sur un chariot (le rath) et suit une procession.

On accède au temple par des portes dont certaines peuvent être monumentales et surmontées d’un gopura pouvant mesurer plusieurs dizaines de mètres et couvert de statuettes de divinités. Dans les temples les plus importants on peut trouver des halls (mandapas) reliés au centre du temple par des couloirs, des piscines où les fidèles se baignent pour se purifier, des monastères, des écoles.

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Le mariage hindou

Dans la tradition hindoue (Kalyanam ou KalianonThirumanam ou Tiroumanom) est à la fois l’union d’un homme et d’une femme, dans le but de former une famille, et l’alliance entre deux familles. Comme dans de nombreuses religions, l’hindouisme réglemente cette institution, aussi bien dans les pratiques rituelles que dans le vécu des individus. Il constitue une cérémonie religieuse majeure qui dure une journée et parfois plusieurs jours selon les régions. Ainsi, les coutumes diffèrent selon les castes, les régions et les pays.

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Ces derniers tournent sept fois autour d’un feu sacré (saptapathy).

Ensuite, le marié passe la minji (bague) autour de l’orteil de la mariée et celle-ci fait de même pour son époux avec le metti. En guise d’amusement et d’après la tradition ancestrale, deux bagues sont mises dans un sceau d’eau et les époux doivent les retrouver en plongeant leurs mains. Cette pratique a pour but de créer des liens entre les deux protagonistes.

Deux personnes âgées, habituellement les grand-mères, font l’arathi, qui consiste à conjurer le mauvais œil autour du couple. Les mariés se prosternent aux pieds du prêtre puis des parents afin de recevoir leurs bénédictions. S’ensuit le thiru pootuthal qui est la bénédiction de chaque invité avec du riz. Puis c’est le Kalyana Vevu et le Mama Vevu où les mariés reçoivent des cadeaux de part et d’autre des deux familles.

Pour clôturer la cérémonie, un repas est servi pour tous les invités, il s’agit du Kaichi Utrrudal. Les mariés mettent d’abord le pied droit lorsqu’ils pénétrent, pour la première fois, dans leur maison commune. Ils doivent, après la cérémonie de mariage, se rendre au temple pour prier.

Une fois le mariage célébré, les époux sont unis pour l’éternité. Si le mari meurt, la femme doit, en théorie, porter pour le restant de sa vie un sari blanc et ne porte plus de poddu. Elles sont mises à l’écart lors des fêtes religieuses. Le droit hindou interdit aux veuves de se remarier. Si une loi promulguée par le colon britannique a aboli cette interdiction, dans certaines familles, un deuxième mariage demeure très mal perçu encore aujourd’hui.

Source : Wikipédia & Bharat page perso orange

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